Photos : les petits métiers du Burkina Faso

Marchandes de pâtisseries à Tenkodogo
Marchandes de pâtisseries à Tenkodogo
Marchandes de pâtisseries à Tenkodogo
Marchandes de pâtisseries à Tenkodogo
© Christian COSTEAUX

Dans les communautés rurales telles que Tenkodogo (est du Burkina Faso), la vente de beignets et de pâtisseries est un petit métier pratiqué exclusivement par les femmes et les adolescentes. Il s’agit là d’apporter un revenu complémentaire au foyer, principalement en dehors des périodes agricoles.

 

Charbonnière à Ouagadougou
© Christian COSTEAUX

Les charbonnières exercent un métier difficile et peu rémunérateur au Burkina Faso. Si elles se contentent le plus souvent de vendre le charbon domestique, elle peuvent également s’occuper de sa transformation. Elles passent donc leurs journées au milieu de la poussière de charbon.

 

Vendeuse de beignets à Guelwongo
Vendeuse de beignets à Guelwongo
© Christian COSTEAUX

 

A Guelwongo, poste frontière du Ghana, le commerce est florissant toute l’année. Pour satisfaire voyageurs et transporteurs qui transitent par ce village, les commerçantes travaillent 24h/24.

 

 

 

 

Vendeur de tissus tissés main à Guelwongo
Vendeur de tissus tissés main à Guelwongo
© Christian COSTEAUX

Guelwongo est en plein pays Kassena et les tissus traditionnels, tissés-main avec le coton cultivé localement, ont un grand succès auprès des habitants. Ils sont vendus sous forme de bandes d’une vingtaine de centimètres de large.Marchande d'épices à Bittou

 

 

 

Autre poste frontière aux mille métiers, Bittou est au carrefour des routes du Togo, du Burkina-Faso et du Ghana. Les commerçantes de langue Bissa se doivent de connaître les différentes langues locales pour marchander avec les clients.

 

Plumeur de volaille à Ouagadougou
Plumeur de volaille à Ouagadougou
© Christian COSTEAUX

Le Burkina-Faso est le plus grand consommateur de volaille par habitant en Afrique de l’Ouest. Les vendeurs de poulets et de pintades travaillent d’arrache-pied (et d’arrache-plume) toute la journée pour être prêt à rôtir le soir venu.

 

 

 

Dolotière à Gaoua
Dolotière à Gaoua
© Christian COSTEAUX

 

Etre dolotière, c’est passer ses journées autour d’une marmite fumante dans une atmosphère imprégnée de l’odeur tenace et aigre du dolo, la bière de mil nationale.

 

 

 

 

Pâtissière à Bouroum-Bouroum
Pâtissière à Bouroum-Bouroum
© Christian COSTEAUX

Les pâtisseries du Burkina Faso sont faites à base de farines diverses : maïs et mil locaux sont souvent mélangés à de la farine de blé importée. Les principaux consommateurs de pâtisseries sont les enfants qui vont utiliser leur maigre argent de poche pour s’offrir un beignet à 25FCFA.

 

 

 

Porteur d'eau à Ouagadougou
Porteur d’eau à Ouagadougou
© Christian COSTEAUX

A Ouagadougou, il existe des zones dites « non-loties ». La population rurale fuyant les pauvres campagnes vient peupler ces quartiers qui ne bénéficient d’aucune infrastructure publique (eau, électricité, téléphone). Des porteurs d’eau passent ainsi leurs journées à approvisionner leurs bidons aux fontaines pour ensuite les transporter vers les foyers qui l’achèteront.

 

 

Artisan fondeur à Ouagadougou
Artisan fondeur à Ouagadougou
© Christian COSTEAUX

Parmi le savoir-faire artisanal du Burkina-Faso il y les objets en bronze. Les artisans, souvent d’une caste de forgeron, sont des maîtres dans l’art de la méthode dite de la « cire perdue » qui permet d’obtenir des objets en bronze aux détails très fins.

 

 

 

Tisseran à Bobo-Dioulasso
Tisserand à Bobo-Dioulasso
© Christian COSTEAUX

Comme ceux qui manipulent le métal, les tisserands du Burkina-Faso appartiennent généralement à une caste qui ne leur interdit pas cette activité. Sur de longs métiers à tisser installés dans la rue, ils tissent le coton cultivé dans le pays.

 

 

 

Livreur de jarres à Ouagadougou
Livreur de jarres à Ouagadougou
© Christian COSTEAUX

 

Autre spécialité artisanale du Faso : les jarres de terre cuite. Elle permettent de stocker et de rafraîchir l’eau dans les zones non-loties de Ouagadougou et dans les villages. Ce livreur à vélo doit être assuré à la MAAF.

 

 

 

Matelassier à Ouagadougou
Matelassier à Ouagadougou
© Christian COSTEAUX

 

Dans le coton tout est bon. Les graines pour l’huile et les mauvaises fibres pour remplir les matelas. Ce matelassier de Ouagadougou finit de coudre un matelas ferme mais bien confortable et 100% naturel.

 

 

 

Pharmacien amateur à Koumi Yenga
Pharmacien amateur à Koumi Yenga
© Christian COSTEAUX

Comin-Yanga est pour le moins un village perdu loin de toute structure sanitaire. Ce « pharmacien » en plein air qui vend sans aucune formation des médicaments dont certains sont contrefaits rend tout de même service en proposant à prix cassé de la nivaquine (pour le paludisme) ou de l’aspirine pour les petits maux de tous les jours.

 

 

Apprentis forgerons à Diébougou
Apprentis forgerons à Diébougou
© Christian COSTEAUX

L’apprentissage au Burkina Faso est une manière d’exploiter des jeunes pendants quelques années sans les payer. Le bâtiment et la chaudronnerie « emploient » ainsi des milliers de jeunes qui vont passer plusieurs longues années à apprendre un métier qu’ils auraient pu maîtriser en deux ans à l’école.